Un cancer bouleverse complètement la vie des personnes touchées et de leurs proches. En tant que jeune infirmier j’ai été témoin de telles situations à plusieurs reprises. L’ampleur de cette rupture et ses répercussions complexes au plan social ne se découvrent souvent que lorsqu’un être proche est touché.
Il y a les traitements et les soins, la prise en charge par un personnel appartenant à une multitude de professions, mais aussi les questions liées aux assurances, à la garde d’enfants, à la réinsertion professionnelle – la liste des thèmes est longue. Même si le traitement est efficace, de nombreux problèmes d’ordre social et psychosocial sont exigeants et difficiles.
C’est ici, à l’interface entre les soins et la médecine d’une part et la dimension sociale de la maladie d’autre part – donc précisément là où notre système de santé atteint ses limites – que la Ligue contre le cancer joue un rôle indispensable. Une tâche qu’aucune autre organisation à but non lucratif en Suisse n’accomplit avec autant d’expérience et de compétence : offrir aux personnes concernées et à leurs proches un conseil et un soutien professionnels pour faire face à la maladie.
C’est aussi la raison pour laquelle j’ai accepté sans hésiter lorsqu’on m’a demandé de reprendre la présidence de la Ligue bernoise contre le cancer. Avec le soutien du comité, j’espère pouvoir apporter une modeste contribution pour que la Ligue bernoise contre le cancer, en étroite collaboration avec les hôpitaux, les cabinets médicaux et les soins ambulatoires, puisse continuer à fournir son offre de conseil de haute qualité et – un aspect qui me tient à cœur – dans tout le canton.
Je suis honoré d’être le président de cette importante ligue cantonale contre le cancer et je me réjouis de me consacrer à cette mission.
Cordialement,
Kristian Schneider
Président de la Ligue bernoise contre le cancer